Prêche du 7 octobre 2022

SUJET : La patience ou l’endurance

Allah Le Très Haut dit : « « Dis: « Ô Mes serviteurs qui avez cru ! Craignez votre Seigneur. » Ceux qui icibas font le bien, auront une bonne [récompense]. La terre d’Allah est vaste et les endurants auront leur pleine récompense sans compter. »

Si nous observons attentivement ce verset, cela ne peut que susciter nôtre étonnement de part le haut rang qu’occupent ceux qui sont patients.

Allah Le Très Haut leur attribue un salaire sans compter, cela montre la valeur de l’effort qu’ils ont dû faire.

La patience peut se définir de la manière suivante :

  • ne pas tomber dans une émotion violente et contraindre l’âme à accepter le décret divin, lors d’une épreuve.
  • supporter la difficulté engendrée par l’accomplissement des actes d’adoration.
  • s’éloigner des pêchés, des actions interdites par Allah Le très Haut.

L’Homme est récompensé pour sa réaction face à l’épreuve et non pas pour l’épreuve elle-même. En effet, l’épreuve est un décret Divin et nul ne peut l’éviter.

Aussi, tout acte d’adoration doit être précédé par un effort, une endurance pour l’accomplir :

  • La prière      
  • Le jeûne
  • Le pèlerinage…

Pour éviter de désobéir à Allah Le Très Haut, le Croyant a besoin de fournir un effort pour ne pas tomber dans le pêché et actes de désobéissance ( combien même ceux là sont embellis).

Egalement, l’Homme peut se montrer hostile envers les autres et ainsi transgresser leur droit pour atteindre son objectif.

Anas (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) entra auprès de son fils Ibrahim (qu’Allah l’agrée) pendant qu’il agonisait et que les larmes se mirent à couler de ses yeux. ‘Abd Ar-Raḥmân ibn ‘Awf (qu’Allah l’agrée) lui dit alors : « Ô Messager d’Allah ! Toi aussi ? – Il lui répondit : Ô Ibn ‘Awf ! Ceci est certes une miséricorde. » Puis, il ajouta : « L’œil pleure, le cœur s’attriste, mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur ! Ô Ibrahim !

Certes, ta séparation nous remplit de chagrin. »

L’explication

 En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) était celui qui les exhortait à patienter et il leur interdisait de perdre patience. 

Sa parole : « Ô Ibn ‘Awf ! Ceci est certes une miséricorde. » Indique que ce qu’il voyait du Prophète (sur lui la paix et le salut) n’était rien d’autre que l’expression de la douceur de son cœur envers son fils. 

Ensuite, il précisa son propos : « L’œil pleure, le cœur s’attriste, mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur ! » C’est-à-dire : nous ne sommes pas mécontents et nous patientons. 

Enfin, sa parole : « Ô Ibrahim ! Certes, ta séparation nous remplit de chagrin. » C’est-à-dire : la miséricorde et l’expression de la douceur du cœur ne contredisent pas la patience et la foi au Destin.

Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : «Celui qui persévère Allah lui donne la patience. Et aucun homme n’a reçu de meilleur et de plus large don que la patience.» 

Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Je m’étonne de l’affaire du croyant. Tout ce qui lui arrive lui est bénéfique. Et ceci n’est réservé qu’à lui seul. S’il lui arrive un bien, il remercie Allah et c’est un bien pour lui et s’il lui arrive un mal, il patiente et c’est aussi un bien pour lui »

Abû Sa’îd et Abû Hurayrah (qu’Allah les agrée) relatent que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n’est pas une fatigue, une maladie, un souci, une tristesse, un mal, une angoisse ou même une épine qui n’atteint le croyant sans qu’Allah ne lui efface par cela une partie de ses péchés. »

Pour finir ce discours, à l’occasion de ce mois béni (Rabî`alawwal ) durant lequel le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) est né, nous devons connaître et nous imprégner des qualités du Prophète (sur lui la paix et le salut).  Nous devons en tant que Musulman avoir le même comportement que la meilleure des créatures (respect des droits du voisin, respect des droits d’autrui….)

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